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Ecole vs travail : quand on découvre « l’arnaque » : vous avez dit « soft skills » ? …

Arnaque ? Pourtant, c’est de plus en plus évident !

Le scénario type :   » je rentre dans le monde du travail et j’ai l’impression d’être un étudiant de 1ère année à l’université, quelqu’un qui ne connaît rien….Pourtant à la cérémonie de remise de mon diplôme de licence, d’ingénieur ou de master, j’avais l’impression d’avoir le monde à mes pieds, de tout connaître dans mon domaine et de pouvoir tout faire. Et….ne parlons pas de la période pendant laquelle je me rends compte que malgré mon prestigieux diplôme, les entreprises ne se bousculent pas pour me recruter…et que le monde professionnel est indifférent à mon arrivée sur le marché. Finalement, j’arrive à trouver du travail, et je suis le nouveau, le bleu, j’ai l’impression d’avoir encore tout à apprendre ….malgré mes nombreuses années de formation ! « 

Souvent, nous nous disons : j’ai fait des stages, je sais comment le travail en entreprise se passe….et lorsqu’on est employé, c’est la désillusion.

De façon générale, plusieurs questions surgissent lors du premier emploi : euh….en fait, ce n’est pas fini, je dois commencer une autre école ? pourquoi est-ce si difficile de répondre aux attentes de mon employeur ? Oui, il y a généralement une période de « formation post-université » quand nous commençons à travailler et cela nous forme. C’est de cette formation que veulent profiter certaines entreprises, en demandant 3 ou 5 ans d’expérience professionnelle à tout candidat.

Souvent, nous nous disons :  » j’ai fait des stages, je sais comment le travail en entreprise se passe….et lorsqu’on est employé, c’est la désillusion « .  Lors d’un stage de 3 mois ou de 6 mois, on n’est pas forcément confronté aux mêmes exigences que les confirmés.. Quand on est embauché (ou en stage pré-embauche), on sent la différence. Vous êtes payé différemment donc les attentes envers vous sont bien plus importantes.

Alors, finalement, que veulent les employeurs ?

C’est simple. Ils veulent que leurs employés les aident à développer leur entreprise et à rentabiliser leur activité. Ils veulent qu’ils les aident à leur payer leurs salaires et à développer leurs activités. Ils ne veulent pas savoir si on avait les meilleures notes à l’école, si on connait par cœur ce que les professeurs nous ont appris. Non. Ils veulent que leurs employés utilisent tout ce qu’ils ont appris dans « la vie » pour les aider à atteindre leurs objectifs. Et pour cela, au-delà des connaissances techniques que l’université a pris soin de nous donner, on a aussi et surtout besoin des « soft skills ». En fait, cela tend à devenir un critère de recrutement plus important que les compétences techniques (le moment où on s’étonne de voir que celui que nous dépassions de loin à l’université a été embauché alors qu’on a postulé pour le même poste). Et c’est là qu’on se dit qu’on a été arnaqué par tout le système scolaire….Mais, il ne faut pas être si négatif, ce n’est pas comme si on avait signé un contrat avec des termes précis avec le système en question, c’est juste qu’on ne nous a pas tout dit ! Le système scolaire nous a appris une partie essentielle de ce qu’on doit savoir mais on doit compléter ce précieux savoir acquis par des compétences professionnelles : beaucoup acquièrent les soft skills avant même d’obtenir leur diplôme « technique », mais la plupart malheureusement non…

Qui dit « soft skills » dit capacités rédactionnelles et de synthèse, capacités de travail en équipe, capacité de diriger et gérer des projets, autonomie, avoir l’esprit d’initiative, capacité de communiquer clairement, faire de bonnes présentations, défendre des projets clés, interagir avec confiance et facilité, etc. (il y en a encore beaucoup…).

Huum, ça ne ressemble pas vraiment à ce qu’on apprend en cours de mathématiques, lettres et même « techniques de communication » ? Voilà….

Certains ont naturellement certaines de ces capacités, d’autres les ont développées soit en intervenant dans des associations ou avec l’expérience professionnelle. Ce n’est pas évident, en début de carrière, d’avoir l’esprit d’initiative, encore moins de défendre des projets….

Il y a donc une école du travail et c’est comme l’école de la vie, elle n’est pas comme l’école classique, on y acquiert des connaissances grâce à l’expérience, et pas seulement  la nôtre.

Nous vous invitons à nous envoyer vos histoires présentant les difficultés que vous avez eues lors de votre insertion professionnelle, ce que vous en avez appris, soit en commentaires ou via notre page de contact.

A bientôt pour de prochains articles.

Stéphanie S.M.

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